À propos
Présentation
Après avoir sillonné les grandes villes d’Europe entre 2016 et 2019, ramené avec lui une série de portraits et de photographies de rue qui ont donné lieu à une dizaine d’expositions sur l’arc lémanique, collaboré avec des institutions telles que la HEP à Lausanne, L’espace culturel du nouveau monde à Fribourg et l’ambassade du Portugal à Berne, Nadir Mokdad continue à s’interroger sur la condition humaine et ces enjeux sociétaux.
Il réalise le projet « Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? » en 2019, traitant de la thématique de l’acceptation de soi et de la beauté, au travers d’une centaine de portraits mettant en lumière les visages des habitants de la ville de Nyon. Ce projet donnera lieu à une exposition sur les panneaux culturels de la ville de Nyon.
De juillet 2019 à mars 2020, il s’embarque dans un projet-voyage « La Route de Soi », sous forme de reportages photographiques, une immersion dans le quotidien d'expatriés suisses qui ont choisi de vivre leur rêve.
A son retour, il est engagé par la ville de Nyon, qui lui donne carte blanche, pour réaliser un projet autour de la migration. Ce projet donnera lieu à plusieurs expositions durant l’année 2021 dans les quartiers de la ville.
En 2022, en collaboration avec la photographe Valérie Martinez, il co-réalise le projet « Elles, ici et maintenant », mandaté par l’Hospice Général de Genève et centré sur les femmes migrantes. Ce projet a abouti à une exposition sur la Plaine de Plainpalais, mettant en avant des récits de vie, des portraits, un regard sensible posé sur ces femmes.
Le regard parlons-en, car la photographie de Nadir est avant tout une histoire de rencontres, et son but est de retranscrire l'essence de ces rencontres en un regard, un visage, un instant partagé, parfois volé. C'est cette spontanéité qui est au cœur de son œuvre. Avec son appareil en guise de brise-glace, il se fraie un chemin jusqu'aux yeux des personnes qu'il croise, si bien qu'on semble parfois apercevoir un peu de leur âme.